ALGER – Le ministère de la Santé procèdera à l’application des nouveaux mécanismes relatifs aux réformes financières et de gestion en janvier 2024, a indiqué mercredi à Alger le Directeur des Ressources financières au ministère, Mohamed Bourahla.
Intervenant en marge d’une rencontre sur l’actualisation des règles de comptabilité générale et de gestion financière, organisée dans le cadre de l’application des nouvelles mesures organisationnelles liées aux budgets et aux opérations financières, M. Bourahla a assuré que le ministère de la Santé “entamera l’application de ces mécanismes à compter de janvier 2024”.
Cet événement constitue une occasion “pour les gestionnaires des établissements de santé de s’enquérir de ces mécanismes”, a précisé M. Bourahla, indiquant qu’il s’agira de “la mise en place d’un système informatique intégré, sous-tendant les départements de la Santé et des Finances, à même d’assurer le suivi de ces nouveaux mécanismes et revoir tout éventuel disfonctionnement”.
Selon le responsable, ces nouvelles procédures de gestion permettront de “garantir une indépendance et davantage d’efficacité dans la prise en charge des patients”, ce qui permettra au ministère de la Santé de gérer de la meilleure façon qui soit les affectations financières de l’ordre de 773 milliards Da”.
Afin d’assurer une application idoine des procédures en question, “une cellule sera mise en place au sein des Directions de la santé et de la population (DSP), tout en renforçant la formation des parties prenantes, en collaboration avec les trésoriers, pour offrir un service public de meilleure qualité”, a-t-il soutenu.
De son côté, la Directrice de la Formation à la tutelle, Mme Linda Khoualed a annoncé le lancement de la saison académique 2023-2024 au sein des instituts nationaux de formation supérieure en paramédical et en sciences infirmières (INSFPM), faisant état de 15.000 inscrits, admis au concours d’accès à ces instituts, lesquels ont été orientés vers les différentes spécialités, selon le besoin.
De surcroît, il existe 47 établissements de formation sous tutelle, dont 12 nouveaux établissements spécialisés en formation continue du personnel paramédical”, a-t-elle poursuivi.
Mme Khoualed a, par ailleurs, expliqué que la formation paramédicale “a connu un progrès considérable ces dernières années, à travers les réformes appliquées dans ce segment d’activité, en offrant une formation supérieure diplômante”.
La même responsable a également annoncé la tenue prochaine d’autres rencontres sur les lois relatives aux marchés publics, au règlement des conflits collectifs de travail, à l’exercice du droit de grève ainsi qu’à l’exercice du droit syndical, figurant “au cœur des réformes législatives et réglementaires initiées par l’Etat”.
A l’instar des autres secteurs, “le département de la Santé a adhéré à la stratégie de réforme financière mise en place par l’Etat, par l’organisation d’une série de sessions de formation devant permettre aux cadres concernés de se familiariser avec les modes de gestion modernes et de développer leurs compétences techniques et légales”, a-t-il conclu.