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Journée d’étude à Alger sur la maladie d’Alzheimer

 L’Institut national de santé publique (INSP) a organisé, mercredi, une journée d’étude et de sensibilisation sur la maladie d’Alzheimer, avec la participation de médecins généralistes et spécialistes, en vue de conscientiser la société et d’encourager le 
diagnostic précoce de cette pathologie.   

S’exprimant à cette occasion, le Directeur général de l’INSP, Pr Abderrezak Bouamra, a fait savoir que cette journée d’étude était principalement destinée aux médecins généralistes, étant la “première ligne de défense” et le premier rempart de la maladie, ajoutant que “ces médecins jouent un rôle primordial dans la détection des premiers signes et l’orientation des malades âgés vers les services spécialisés pour un diagnostic précoce et une prise en charge médicale optimale”.

Dans ce cadre, le Pr Bouamra a souligné que la formation des médecins représente “une priorité absolue”, notamment en ce qui concerne l’identification des signes précurseurs et symptômes de cette maladie ou à travers l’actualisation des méthodes de diagnostic et de prise en charge des patients, précisant que ce type de formations vise à “renforcer les compétences médicales, à améliorer la qualité des soins prodigués aux patients en milieu hospitalier et à consolider la coordination entre les médecins généralistes et spécialistes”.

Dans leurs interventions, les experts ont insisté sur l’importance de former les médecins généralistes dans ce domaine, forme la plus répandue de démence, et sur l’intensification des efforts de sensibilisation sociétale pour faire face à cette maladie qui représente “un défi sanitaire croissant”.

L’accent a également été mis sur l’importance du “dépistage précoce”, qui constitue une étape déterminante dans la protection et l’amélioration de l’état de santé du patient, regrettant que de nombreux cas ne soient pris en charge qu’à des stades avancés, limitant ainsi l’efficacité des traitements disponibles.

Les médecins ont, par ailleurs, estimé nécessaire de faire la distinction entre les oublis ordinaires et ceux jugés “suspects”, citant les cas d’oubli ordinaires les plus fréquents, tels que l’oubli de numéros de téléphone, de l’endroit des objets ou de noms de personnes, soulignant que les proches doivent rester attentifs aux signes précurseurs de cette maladie notamment la difficulté pour le patient à se concentrer et à s’exprimer (aphasie), des troubles de la mémoire et une impression de vide mental, des symptômes, ont-ils expliqué, pouvant présenter des troubles cognitifs liés aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer.
 

Source : https://www.aps.dz/