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Le “Plan d’action malade” a permis l’amélioration des prestations à travers l’ensemble des structures du secteur

ALGER – Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a affirmé, jeudi à Alger, que le “Plan d’action malade” a prouvé son efficacité et permis l’amélioration des prestations fournies au niveau de l’ensemble des hôpitaux et structures de proximité.

Dans une allocution prononcée au terme des travaux d’une visioconférence avec les directeurs de la santé, le ministre a précisé que “la Plan d’action malade a donné de bons résultats, en dépit de quelques lacunes dont le ministère s’attèle à les combler”.

“L’Etat a mobilisé tous les moyens à cet effet, notamment un budget considérable alloué au secteur” pour une meilleure prise en charge du malade, à travers la numérisation et la modernisation, a-t-il soutenu.

Cette amélioration s’illustre dans la prise en charge des patients en termes de soins, d’interventions chirurgicales, de médicaments et d’examens médicaux, a-t-il fait savoir, ajoutant que plus de 12 millions examens médicaux ont été effectués au niveau des différentes structures de santé.

Et de rappeler que le dossier électronique du patient constitue l’un des axes du processus d’amélioration de la qualité des prestations, relevant que le secteur compte 79.000 dossiers électroniques permettant de suivre le malade depuis son admission à l’hôpital grâce l’accessibilité des informations aux médecins au niveau national, contrairement au dossier physique (en papier).

Par ailleurs, le ministre a promis de faire de l’année 2024 celle de la prise en charge des personnels du secteur, faisant état de la promulgation prochainement d’une instruction de ses services portant sur la nécessité de procéder au versement des rappels et aux opérations de promotion à temps, outre la préparation de la promulgation des statuts du secteur, tout en s’enquérant des changements dans le système des salaires et le régime indemnitaire.

Concernant la “Charte de Naâma” relative aux régions du Sud et des Hauts-Plateaux, le ministre a indiqué que la charte vient assurer une prise en charge propre à ces régions dans le cadre des nouveautés, en vue de parer à tout risque sanitaire pouvant survenir, de même que certaines maladies provenant de l’étranger ont été prises en charge à temps pour empêcher leur propagation.

La loi sur la prévention des risques sanitaires consolidera, à l’avenir, la possibilité d’intervenir, en associant d’autres secteurs, a-t-il assuré.

A son tour, la directrice de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, Samia Hammadi, a indiqué que la Charte de Naâma œuvre à activer le principe de prévention et de contrôle, après avoir enregistré la propagation de certaines pathologies, à l’instar de la leishmaniose.

Source : https://www.aps.dz/